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Les belles rencontres

Être vieux en 2024

Temps de lecture : 10 minutes 60 secondes

Je me présente, Hilaire Bodin 78 ans. Depuis que je suis retraité, je me passionne pour les questions de vieillesse, c’est-à-dire pour mon avenir…

A ceux qui en douteraient encore, nous ne faisons pas que subir notre vieillissement, nous le ressentons, le pensons, le rêvons et le modelons tant par nos choix et nos expériences, que par le sens que nous lui conférons dans le fil de notre histoire personnelle. Cela même, Hilaire Bodin nous le raconte avec beaucoup de justesse, d’analyse et de sincérité. Une histoire singulière qui résonne comme un acte militant, car il en est convaincu, c’est avant tout aux vieux de lutter contre la ségrégation” !

Aujourd’hui, je suis âgé de 78 ans, je suis à la retraite depuis 18 ans. Alors disons que je suis « vieux ». Je sais « qu’être vieux » pour beaucoup de personnes de ma classe d’âge est difficile à porter. Sur ce sujet, je vais vous conter une petite aventure récente.

Il y a quelques jours, j’échangeais quelques anodins propos avec une charmante et pimpante vieille dame. A brule-pourpoint, je lui demande « Quel âge avez-vous ?». Son regard se durcit et d’un air courroucé elle me répond « ça ne se demande pas quand on est un gentleman ». Mais « pourquoi ? », lui demandais-je. Elle me répond « Vous ne savez pas qu’arrivé à un certain âge, on ose plus se regarder, on a honte de ce que l’on est devenu ». Je lui rétorque « Excusez-moi, mais je vous trouve charmante ». Elle me regarde, incrédule, et lisant dans mon regard une réelle sincérité, elle retrouve le sourire et me répond « Merci ».

Notre société de l’image, notre société de l’immédiateté, notre société jeuniste refuse les signes de la vieillesse. Elle accepte seulement les vieux qui donnent l’illusion d’être jeunes. Voilà pourquoi ils n’osent plus se regarder. Voilà le paradoxe auxquels sont confrontés les vieux aujourd’hui ! Prendre conscience de ce fait et lutter contre l’âgisme me semble essentiel pour vivre sereinement notre vieillesse.

C’est mon combat depuis 18 ans. Aujourd’hui, je vis sereinement ma vieillesse. Je vais témoigner de cette expérience

Mon expérience de vieillissement.

La vieillesse est mal vue. Pourtant nous sommes 17 millions de retraités confrontés à notre propre vieillissement. Bien vieillir et accueillir notre situation de vieux est un immense challenge pour tous.

Le premier jour de ma retraite, en septembre 2006, je suis allé faire une petite virée à vélo. J’ai croisé un camion, j’ai regardé le chauffeur concentré sur sa conduite et je me suis dit : « Toi, tu es en activité, donc tu es dans la vie, moi, je suis retraité donc en retrait de la vie ». Là, j’ai éprouvé une immense angoisse. Angoisse devant les futures décennies de temps libre et peut-être de temps vide. Angoisse d’autant plus forte lorsque je regardais loin devant. Là, je ressentais le vertige abyssal de la solitude. En effet, ma femme, âgée de 43 ans ne sera à la retraite que lorsque j’atteindrai l’âge canonique de 80 ans. Donc me voilà en en VDI , c’est-à-dire en vacances à durée indéterminée.

Au bout de quelques journées moroses, je me suis ressaisi et j’ai subitement réalisé que la société m’offre un immense cadeau. La retraite m’offre la possibilité de vivre libre, libre de mon temps, libre de ma vie. Subitement, je prends conscience que je suis privilégié, comme les nobles de l’ancien régime qui vivaient la liberté de leur fortune. Je peux en faire ce que je veux, je n’ai de comptes à rendre à personne. Alors, empli d’enthousiasme, je décide de retraiter ma vie. C’est vrai qu’on retraite les déchets…… !! pour en faire de nouveaux produits. Je ne veux pas être un vieux déchet, alors je décide que ma vie sera créative. Je me jure que je ne vais pas me mettre en retrait de la société, retraité ; je vais rester un citoyen engagé. Je me jure de ne pas me mettre en retrait de la vie, mais de vivre intensément.

Pour cela, je décide de penser ma vie, de penser la vieillesse et d’agir.

Je me suis fixé deux objectifs.

Approfondir ce qu’est vieillir en me documentant sur le plan du droit, sur le plan psychologique, sociologique, philosophique et spirituel, et en observant les personnes âgées et très âgées que je côtoie ou que je rencontre .

J’ai découvert que la vieillesse était souvent impensée. Vieillir est pour beaucoup inacceptable. Les vieux veulent rester jeunes, ce qui est insensé puisqu’ils sont vieux. Alors, ils fuient le réel, et parfois s’étourdissent dans le sport. Certains se botoxent, d’autres prennent du viagra. Le grand psychiatre Karl Gustav Jung m’a aidé à accepter mon vieillissement, en me faisant découvrir le concept d’individuation [1]. L’individuation, c’est une étape de la maturation humaine qui se manifeste vers la cinquantaine par la crise du milieu de vie. L’individuation, c’est un passage de la soumission infantile aux désirs des autres, à l’accueil de ce que nous sommes, c’est la prise en compte de notre désir profond. Lorsque cette étape normale est franchie, nous sommes libérés du jugement des autres et de la société.

J’ai transmis cette vision du vieillissement en devenant formateur en préparation à la retraite pendant 5 années. C’était très riche, mais des évolutions législatives ont tari le financement. J’avais 70 ans, donc je me suis arrêté. Néanmoins, j’ai continué mes recherches sur la vieillesse, jusqu’à aujourd’hui. A ce moment-là, je suis devenu conférencier sur le thème : « la fierté d’être vieux » auprès de clubs de retraités de l’association Sarthoise Générations Mouvement. Enfin, depuis 2021, je tiens une chronique radio hebdomadaire assez provocante sur le thème : « la joie d’être vieux ». Je veux aider mes sœurs et frères en vieillesse à regarder positivement leur vie. Désirant approcher la grande vieillesse, dans le cadre de l’association JALMALV ( jusqu’à la mort accompagner la vie), depuis 2021, j’accompagne des personnes très âgées, elles m’éclairent sur la dernière période de la vie.

Contribuer à rendre la société plus vivable. Recevoir une retraite est un don de la société, je me dois de donner à mon tour.

Disons, puisque je reçois, je peux donner. Ce que le socio-anthropologue Marcel Mauss appelle le contre-don. Au fil de mes réflexions, j’ai éprouvé que la retraite n’est pas de grandes vacances, mais un temps propice à la recherche de sens. C’est en pensant ma vie, c’est sachant ce que je veux que je décide d’orienter mes engagements associatifs dans le sens de mes valeurs les plus profondes.

Par le financement de ma retraite, notre société me permet de vivre décemment. Je peux considérer qu’on m’inclut dans la société en me donnant les moyens de vivre malgré ma fragilité de vieux. Grâce à ma retraite, je ne suis pas vieux et pauvre, merci les actifs…! En tant que citoyen, je ne peux vivre ma retraite indifférent à la pauvreté des autres, indifférent à l’exclusion des autres. En fonction de mes capacités, j’ai le devoir moral de contribuer à l’inclusion des personnes exclues Dans ce but, je me suis engagé dans une grande association de lutte contre l’exclusion sociale depuis 15 ans.

Vieux, si nous agissons pour les autres nous donnons du tonus à notre vie, nous restons en phase avec les questions de notre temps. L’action associative nous entraine à utiliser les outils modernes de communication. L’engagement associatif nous confronte aux autres générations, nous relie aux autres et nous donne le formidable sentiment d’être utile et d’aider les autres à être plus vivants. Dans le même état d’esprit, j’anime un club de retraités dans mon village. Tous ces exercices de fraternité et de solidarité contribuent à emplir une vie de vieux. Les petits bobos du quotidien prennent beaucoup moins d’importance si nous sommes motivés et sollicités par ceux qui ont besoin de nous.
Et enfin, j’ai l’immense chance d’être papy. Je vis le privilège du partage de vie avec mes petits-enfants, ils me comblent par leur présence et leur vitalité, ils me rappellent que l’amour est le carburant n° 1 de nos vies de la naissance jusqu’à la mort.

Les vieux face à l’âgisme

Il faut appeler un chat, un chat : l’âgisme est bien une ségrégation, disons un racisme anti-vieux. Les victimes du racisme lorsqu’elles n’ont pas réalisé qu’elles sont ségréguées ont honte de leur situation. Les africaines honteuses se font défriser les cheveux, les femmes mal à l’aise préfèrent porter le pantalon, les vieux se teignent les cheveux, se botoxent et s’habillent comme les jeunes. Aujourd’hui la ségrégation raciale est condamnée, les femmes se battent pour leur dignité.

Seuls les vieux ont honte d’être vieux, la majorité d’entre eux ont intégré la honte d’être ce qu’ils sont. Nous entendons : « je n’ose pas me regarder dans la glace », « je ne suis plus, ce que j’étais », « ce n’est pas facile d’être vieux ». Ma mère se faisait toute petite tellement elle avait honte d’être aussi vieille, cela me mettait en colère qu’elle se rabaisse ainsi. Elle me rétorquait,« Quand tu auras mon âge tu comprendras » …peut-être est-ce la racine de mon actuel combat ?

Il me paraît essentiel que ce soit, nous, les vieux, qui nous affirmions. C’est pour cette raison que lorsque j’ai appris la naissance du Conseil National auto-proclamé de la Vieillesse – CNaV – j’ai applaudi des deux mains. Puis quand j’ai découvert leur slogan « Rien pour les vieux, sans les vieux », j’ai sauté de joie. Et j’étais heureux de participer au premier contre-salon des vieilles et des vieux. Quelle joie de voir tous ces vieux qui ne veulent plus subir, mais agir pour prendre leur vie en main. Quelle joie de voir des vieilles et des vieux lutter pour être reconnus dans leur dignité de citoyens. Nous étions trois sarthois présents au contre salon. Nous nous sommes rencontrés dans le but de créer le Collectif CNaV Le Mans- Sarthe qui est né en janvier 2024.

On n’écoute pas les vieux. J’ai observé que, lors de débats sur la vie en EHPAD, ce sont des psychologues, des responsables de maison de retraite qui occupent les plateaux de télé, les hébergés sont absents. Imagine-t-on une émission sur la condition féminine animée par des hommes… !

Nous devons prendre notre situation en main, nous, vieux, boomeurs, c’est-à-dire cette génération du baby-boom d’après-guerre. Prendre notre vie en charge est d’autant plus nécessaire que nous sommes nombreux. Nos problèmes de santé inhérents au vieillissement vont être une terrible charge pour les systèmes de solidarités collectives. Nous avons vécu 1968, nous avons goûté la liberté, nous ne sommes pas prêts à vivre en EHPAD. Nous allons devoir penser des systèmes autogestionnaires de vie collective. Je rêve de collectifs d’une dizaine de vieux, vivant en proximité liés par la solidarité. Nous avons une nouvelle révolution à accomplir. Ne laissons pas les politiques décider pour nous, c’est infantilisant.

La lutte contre l’âgisme est le combat d’aujourd’hui et de demain. Une nouvelle génération se lève, nous devons prendre notre vie en main. La dignité humaine n’a pas de frontière. C’est le refus de la fragilité, le mépris de la vieillesse qui conduisent à la promulgation d’une loi sur l’euthanasie. Mon expérience en EHPAD me confirme que le désir de mort est lié au manque de liens. Les personnes entourées d’amour veulent vivre. La grande souffrance physique peut entraîner le désir de mourir. Si les soins pallient et diminuent la souffrance, les vieux désireront vivre et mourir naturellement. Le meilleur soin, c’est la présence attentive, le meilleur soin, c’est la tendresse, le meilleur soin c’est l’amour.

Vivons Joyeusement

Vivre joyeusement nécessite de penser notre vieillesse, vivre joyeusement exige d’accueillir notre réalité sans fuir le réel. Nous devons aussi être attentifs à la beauté du présent sans se laisser envahir par les médias. Si nous regardons la télé emplie de l’horreur de la guerre, nous pouvons nous dire « voilà le monde dans lequel je vis », ce sentiment est tragique. Je vous invite à aller vous promener dans votre jardin ou dans la forêt : écoutez les oiseaux, humez les odeurs de la nature, vous voilà dans une autre réalité.

Concernant ce fait, je me suis interrogé : « Quelle est ma réalité : les informations télé ou ma présence physique dans la forêt ? ». J’en ai conclu que les deux mondes existent, mais il y a celui que j’éprouve quand je vis en attention à ma réalité. Si je sais regarder, je peux vivre dans la joie de la beauté qui m’entoure. Malheureusement, je ne peux changer le cours de la grande histoire, je ne peux que la constater, je dois faire attention qu’elle ne m’envahisse pas. Si nous sommes attentifs à la tendresse des nôtres, si nous sommes attentifs à la beauté de la nature, nous allons éprouver de la joie et de la reconnaissance.

Au fur et à mesure que je vieillis, j’éprouve une intensification de ma joie de vivre. « Pourquoi ? » allez-vous me demander. J’éprouve que vieillir, c’est comme escalader une montagne, plus nous montons, plus la perspective s’élargit. J’ai le temps de prendre du recul. Si sortant le nez du guidon, je prends le recul des siècles, des millénaires, je perçois la lente montée de l’humanité vers une plus grande liberté et je me libère de l’histoire immédiate. Notre rôle à nous les vieux, c’est de prendre de la hauteur pour aider les autres générations à accueillir l’avenir avec confiance. Ne nous rétrécissons pas. Si nous sommes confiants et joyeux, les plus jeunes nous regarderont avec étonnement et accueilleront leur propre vieillissement, sans fuir la réalité et sans courir acheter des crèmes anti-âge.

Demain, je vais mourir, je le sais, je ne le fuis pas. Demain je vais arriver au sommet de la montagne et je vais approcher le plus grand des mystères auquel l’humanité est confrontée : la mort. La mort voilà bien un sujet tabou. D’ailleurs aujourd’hui on parle dans les médias, on ne parle pas de la mort, mais de fin de vie. Pourquoi cette peur ?

L’actuelle vision de l’homme héritée de la modernité descartienne est mortifère. Elle n’intègre pas la richesse de la vie intérieure de chacun d’entre nous, elle ampute l’homme de lui-même. Il y 10 ans, j’ai découvert avec enthousiasme l’anthropologie ternaire [2]. C’est une vision de l’homme plus complète : corps, psychisme et esprit. Elle seule donne sens à ce que j’éprouve. Je m’explique : aujourd’hui nous considérons l’humain d’une façon binaire. L’homme a un corps physique soigné par les médecins et un psychisme censé piloter notre vie, psychisme soigné par les psy. Mais cette vision oublie que le psychisme n’est qu’une partie de notre âme. Nous sommes ternaires : corps, psychisme et esprit. L’esprit est la partie immortelle de notre être. L’esprit est le siège de notre capacité à aimer, l’esprit ne vieillit pas. Maman me disait à 95 ans : « c’est bizarre dans ma tête, je me sens toujours jeune… ! ». L’esprit est le lieu de la continuité de notre être et du sens. L’esprit nous relie à ce qui transcende notre vie, l’esprit nous relie à nos morts, l’esprit traverse la mort. L’anthropologie ternaire intègre la dimension spirituelle de notre être. L’anthropologie ternaire reste la référence de la religion orthodoxe, cependant elle est disparue de notre occident matérialiste. L’anthropologie est une vision de l’homme, je n’affirme pas détenir la vérité en me référant à l’anthropologie ternaire, mais cette vision anthropologique me permet de regarder mon avenir avec sérénité et de n’avoir pas peur de la mort.

Nous avons tous besoin d’avoir un futur, une perspective pour goûter le présent. Revisiter notre passé, pour affronter le futur, caractérise notre humanité. Le grand malheur de beaucoup de vieux, c’est la terreur face au non-sens de leur futur. Le psychiatre Jean Maisondieu, dans « le crépuscule de la raison » [3] affirme que beaucoup de malades d’Alzheimer ont déclenché cette maladie afin de fuir leur futur… Je n’en sais rien, les spécialistes constatent des lésions mais en ignorent les causes. Enfin, trouver un sens qui transcende la mort ne peut faire de mal à personne. Personnellement, cette vision de mon futur m’emplit de sérénité.

Je suis convaincu qu’en vivant joyeusement, j’aide d’autres vieux et aussi des plus jeunes à regarder leur vieillissement de façon plus apaisée. C’est tout le sens de mes interventions sur RCF depuis bientôt 3 années. Joyeux, j’entretiens ma santé. Joyeux, j’affirme une confiance dans la vie. Joyeux, je regarde le monde avec bienveillance. Joyeux, je me lie plus facilement aux autres. La joie est énergétisante, Il n’y a que des avantages à vivre joyeusement.

Conclusion

Depuis 18 ans, j’ai tout simplement cherché à comprendre quelle était ma place dans ce monde. J’ai cherché un sens à mon vieillissement. Je me suis interrogé sur la place de l’homme dans le cosmos. J’ai trouvé des réponses. J’ai été aidé par de merveilleux guides :

  • Sœur Emmanuelle m’a fait comprendre que vieillir était l’occasion de réaliser nos rêves.
  • CG Jung m’a permis de réaliser que vieillir était une étape de notre croissance.
  • Jacqueline Kelen m’a aidé à accueillir la richesse de la solitude.
  • Jean D’Ormesson, par son tonus, m’a encouragé à goûter la joie de vieillir.
  • Michel Fromaget, anthropologue, m’a fait découvrir l’anthropologie ternaire, elle seule donne sens à ce que j’éprouve dans mon for intérieur.
  • Edgar Morin me guide par son approche sur la complexité du réel.
  • Christian Bobin, par sa lecture poétique de la réalité, allège mon quotidien.

Grâce à ces compagnons de vie, je vis la plus belle et riche période de ma vie. L’activité professionnelle de mon épouse m’a aidé à ne pas vivre ma retraite comme de grandes vacances. Pour garder l’esprit frais, il me semble vital d’être conscient de notre rôle vis-à-vis des autres générations qui observent notre rapport à la vie.

A 78 ans, j’ai vécu 28500 levers de soleil. Ce temps me donne du recul et de la hauteur, j’ai réalisé la complexité du réel. Plus j’avance dans la vie, plus je suis étonné et émerveillé d’exister dans ce cosmos quantique où tout est en relation. L’univers est tellement beau.

Vieux, la vie nous apprend à faire plus attention à notre santé. Vieux, la vie nous apprend la lenteur. La vie nous apprend à goûter la solitude et nous délecter du présent. L’approche de la mort, tardive j’espère, exige un bilan de vie qui la rend signifiante. Vieillir est un réel cadeau de la vie. Je ne peux que remercier la vie de ne pas être mort jeune.

Hilaire Bodin, le 24 Février 2024

  1. "L’âme et la vie" de CG jung ; Buchet/Castel-1990.
  2. "Modernité et désarroi ou l’âme privée d’esprit". michel Fromaget- Le mercure dauphinois-2007
  3. "Le crépuscule de la raison"- Jean Maisondieu- Bayard 2011